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Derniers combats politiques

1968-1970 : Il soutient, le mouvement de mai 1968 et le « Printemps de Prague » avec Sartre, Vercors, Krivine et bien d’autres. Il condamne l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie. En 1969, il relate son expérience militante dans un nouvel ouvrage: La révolte vient de loin (Julliard). Ses positions publiques et critiques envers les dirigeants communistes, son engagement contre la « normalisation » en Tchécoslovaquie et sa participation au comité d'initiative pour la création d'un nouveau « Secours rouge » envenime ses relations avec le PCF. Mais trop c'est trop !
Il signe en 1970 avec Garaudy, Pronteau et Kriegel-Valrimont, un manifeste appelé « Il n’est plus possible de se taire » dénonçant la politique stalinienne qui continue à sévir au PC. Il dénonce à la télévision le passé de G. Marchais parti travailler en Allemagne. Il apprend par courrier de sa cellule de base d'Aix en Provence (une vingtaine de membres) qu'elle vient de l'exclure du Parti où Lénine l'avait placé en tête !!! La cellule exclut aussi son épouse Raymonde. Cet acte méprisable les laisse indifférents.

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Création du « Secours rouge » (1968)

1971 : Charles Tillon publie Un procès de Moscou à paris (Seuil) dans lequel il revient sur sa mise en cause en 1952.

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Meeting de soutien à la Tchécoslovaquie (27 novembre 1970)

1975 : Il se retire serein à La Bouëxière (19 km de Rennes).

1977 : Il publie un de ses plus beaux livres On chantait rouge (Laffont).

1983 : Il publie Le laboureur et la République (Fayard), une étude consacrée au « père Gérard », l'un de ses ancêtres qui siégea aux États généraux en 1789.

1984 : Inauguration de la plaque célébrant le 1er numéro de France D'abord.

Plaque inaugurant le 1er numéro du journal France D'abord

Inauguration de la plaque du 1er numéro de France D'abord
De gauche à droite ; R. Chinaud, C. Tillon, M. Gleize, C. Estier et L. Jospin

1993 : II songe à un prochain ouvrage : « Mémoires pour en rire » mêlant humour, gravité et dérision qu'il n'aura pas le temps d'écrire. Le 13 janvier, il décide d'arrêter et décède à Marseille où il est honoré par des obsèques nationales.

1994 : Texte de François Mitterand à Clément Theaudin pour l'exposition consacrée à Charles Tillon.

Charles Tillon
« Oui le socialisme retste à inventer pour désenchaîner la vieille espérance ouvrière. C'est là mon vœu, au bord du dernier rivage, au terme du voyage où il me faut tourner les yeux vers le cortège du passé, la multitude de ceux que j'ai aimés parce qu'ils allaient leur chemin en tâtonnant, souvent dans le doute, mais sans jamais désespérer »

Charles Tillon

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